Morondava
"C'est votre première fois à Morondava?"
- Oui !
Une mission de José à Morondava me permet de découvrir cette ville de la côte Ouest célèbre pour son allée de baobabs à 20km du Centre : des arbres de 300 ans et de 30 m de haut majestueux. Un peu plus loin, dans un village, un gros baobab sacré.
Au coeur du territoire de l'ethnie Sakalava, la capitale de la région du Menabe (=très rouge) car la mer est teintée de rouge, compte environ 50.000 habitants.
Ville au climat chaud et sec 10 mois sur 12 comme Tulear mais subissant souvent des cyclones qui ont raison des digues et brise-lames et on constate une forte érosion. En revanche, le dernier cyclone a agrandi la plage en apportant du sable !
Une presqu'ile où se trouvent la plupart des hôtels - Nosy Kely - qui aboutit au port, permet aux boutres (voiliers) au rythme lent de remonter à marée haute par un bras de mer canalisé. Beaucoup de boutres s'amarrent dans ce bras de mer pour décharger du poisson et des casiers de boisson et charger du riz et du coton
La ville est longée par une grande plage de sable où reposent les pirogues des vezo après la pêche. Petite station balnéaire qui pour la Penecôte a orga
nisé une fête sur la grande plage.
Notre hôtel, Trecicogne, tenu par un italien à l'extrémité de la presqu'ile a beaucoup de charme et son restaurant en terrasse est sur pilotis au-dessus du canal.
A 60km de la ville, une forêt abrite des lémuriens dont plusieurs espèces nocturnes, des baobabs et des palissandres.
La plage de Kimony dévastée par le cyclone nous accueille avec un petit bar et des transat sur une grande étendue de sable déserte.